Like a fairy tale

Des poussières d’étoiles plein les yeux, je reviens du premier festival “Love In Liège” au parfum glamour bohème très dans l’air du temps. Il y a les merveilleuses robes au charme suranné de Joanne Flemming, une créatrice anglaise so wonderfull, mais aussi les créations de Ivy et Aster venant tout droit d’Amérique, celles de Otaduy : “handmade in Barcelona” et les robes de mariées “cent pour cent écologiques” de Leila Hafzi. Du côté des éphémères, les bouquets de fleurs sauvages de Mélanie Pierson sont juste parfaits pour compter fleurette au pays des fées. Il n’y a pas à dire, Céline Vandenbecq et Jehanne Moll, les organisatrices, ont déniché de véritables perles !

L’endroit est magique ! Le bâtiment de “La Société Libre de l’Emulation” a été restauré tout récemment et c’est vraiment une petite merveille ! Si comme moi, vous aimez vous promenez le nez en l’air, vous allez être éblouis par la verrière, celle qui aime, à ce qui parait, flirter avec les météorites… Ensuite, en montant le grand escalier comme une princesse, vous arrivez dans une enfilade de salons somptueux. Waou Waou et encore Waou ! De véritables petits écrins pour les artisans-créateurs, photographes, graphistes, modistes et autres faiseurs de bonheur qui exposent.

Et comme c’est un festival, tout ce petit monde bouge et vit, il y a des ateliers, des défilés et pour finir un beauté le concert d’un groupe made in Liège, RedFish & Sunny’s,  parce que vous savez bien que la scène rock et electro-pop de Liège, c’est pas de la gnognote !

Bon, j’ai pas eu la chance de voir le défilé, joliment orchestré, m’a t’on dit, par Sara Roces Buelga, Allison Irsken et Stéphanie de Worm. Mais c’est parce que j’étais dans les coulisses, aux côtés des petits mannequins en herbe. Et ceux qui me connaissent savent bien que j’adore vivre et ressentir les palpitations de cette fourmilière ! Un dédale de robes de mariée, des plumes, de la dentelle et autres délicatesses à ne pas en finir, la délicieuse lingerie couleur chair sortie tout droit d’un roman victorien, le ballet de pinceaux des maquilleuses et les nuages de laque, les mannequins qui font les cent pas dans les longues heures d’attente puis qui se pressent dans l’effervescence des changements de robes, les “mariés” à l’allure faussement nonchalante, les épingles à chignons échouées sur le sol après cette vague déferlante… J’aime, j’aime, j’aime !