Alice au Pays des Merveilles ?

“Quelques sons légers et rythmés de clochettes introduisent une voix off masculine très douce qui invite au calme et au bien-être. S’invitent devant nos yeux fleurs, vaisselle, balançoire d’un autre âge. Les sons deviennent musique au ton dramatique illustrant entre autres une photo qui brûle.
Une jeune femme en thérapie sort de sa transe comme pour échapper aux cauchemars qui la taraudent. Alice n’est pas au pays des merveilles. Elle est prisonnière de la médecine d’un homme qui la maintient dans un univers fantasmagorique où un chapelier burlesque tient les rennes. Ayant pour seule arme un couteau, Alice s’aventure dans les profondeurs d’un monde étrange évoquant tantôt des souvenirs tantôt des élucubrations dont elle ne semble rien comprendre. Ainsi, durant sa promenade, elle rencontre des personnages qui lui fournissent des indices sur le malheur qui l’a touché sur terre. Peu à peu, Alice sort de sa torpeur pour comprendre l’infernale manipulation dont elle est victime. Alors, couteau à la main, elle court vers son destin. Celui de ses rêves ou celui du monde réel ?”

Voici une excellent résumé que j’emprunte à Thierry Zamparutti dans l’article qu’il a écrit dans le  cinergie.be, le site du cinéma belge. Rappelez-vous, je vous en avais parlé, non sans une grande fierté de maman, de ce court-métrage ambitieux, lors de l’annonce de l’avant-première.

Alice Burned Memories c’est donc la vision aiguisée de son jeune réalisateur, Tristan Aquilina qui s’est interrogé sur la vraie nature des relations entre Lewis Carroll et la jeune Alice Liddell et s’est inspiré du jeu vidéo Alice : Madness Return. Car si l’esthétique du film fait penser à Tim Burton, ce court-métrage n’en a pas son côté sirupeux édulcoré : avec cette Alice, interprétée par la jeune actrice de théâtre, Louane Houben, on marche en équilibre sur la fragile frontière de la folie, à travers les tourments de l’adolescence, et l’abus en trame de fond.

Trêve de bavardage, vous devez avoir l’eau à la bouche, surtout si vous avez loupez sa projection sur grand écran lors du Festival des Enfants Terribles (m’enfin, vous étiez où ?) : cela tombe bien, je crois que c’est l’heure du thé… Voici  le film en intégral, et c’est cadeau !

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