La déesse des petites victoires. Je ne sais pas si c’est à son titre ou sa couverture que je dois ce coup de foudre. Ce roman écrit par une écrivaine française, Yannick Grannec est une petite perle de sensibilité. C’est l’histoire d’une petite danseuse et d’un célèbre mathématicien, et à travers elle un hommage à toutes ces femmes qui ont porté leur amour à bout de bras, au risque de se perdre. L’épigraphe fait mouche : “Il y a deux voies de diffusion de la lumière : être la bougie ou le miroir qui la reflète.” (Edith Warton).
Ma façon de choisir un livre est très intuitive. Justement dans ce livre, il est aussi question d’intuition lorsque l’on rencontre Kurt Gödel et son ami Albert Einstein. Mais c’est surtout avec Adèle, l’amoureuse pugnace, que nous voyageons dans le temps. Adèle pour qui j’ai de la tendresse lorsqu’une de ses petites victoires prend la forme d’un flamand rose qu’elle plante au milieu du jardin…
Comme vous l’avez compris, ce roman m’a touchée. Lorsque je sens l’émotion effleurer les paupières, et mon cœur se gonfler comme une voile au vent, là je peux dire : c’est un beau livre.
Merci pour cette découverte ! Tu m’as donné envie de le lire ^^ 😉
Des mois après, j’y repense encore avec tendresse !